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 I'VE LOVED YOU FOR A THOUSAND YEARS. I'LL LOVE YOU FOR A THOUSAND MORE. -- BOSCAR.

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Oscar Reems
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Oscar Reems

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MessageSujet: I'VE LOVED YOU FOR A THOUSAND YEARS. I'LL LOVE YOU FOR A THOUSAND MORE. -- BOSCAR.   I'VE LOVED YOU FOR A THOUSAND YEARS. I'LL LOVE YOU FOR A THOUSAND MORE. -- BOSCAR. Icon_minitimeJeu 15 Aoû - 5:38

oh and I don't mind beeing your fool, as long as you keep near your side.

Beverly.
Beverly était partout. Beverly était suspendue aux bords de ses lèvres, Beverly était les frissons qui courraient le long de sa peau, Beverly était sa gorge sèche et râpeuse, Beverly était la chaleur étouffante qui le rendait fiévreux, Beverly était logée sous le grain de sa peau, Beverly était dans son sang, coulait jusque dans ses veines, jusqu'à son coeur qui palpitait furieusement.
Beverly était sa mélodie ardente, le joyeau le plus précieux de la couronne, le point sur lequel tout l'univers semblait se centrer.
Beverly,  c'était un prénom au rythme léger qu'il pouvait faire danser sur ses lèvres comme ça, sans cesse et sans répit. Il aurait pu dire Beverly Beverly Beverly comme ça, sans aucune raison, juste pour le plaisir d'entendre son nom résonner au  creux de son oreil. Juste parce que ça le faisait sourire niaisement ; Beverly.
Parce qu'il était complètement fou de Beverly, Oscar.
De ses cheveux plus blonds que tous les étés du monde, jusqu'à son sourire, plus lumineux encore que la Grande Ourse ; Il ne voyait que perfection perfection et perfection chez Beverly. Une perfection immaculé et intouchable qui l'émerveillait sans cesse. Une perfection qui s'accompagnait d'une quantité mirobolante de métaphores douteuses et bancales dont il ne se lasserait jamais.
Beverly était toute la chaleur, toute les merveilles du monde, concentrées en un seul être.
Et en ce moment précis et particulier, c'est à dire, en fin de journée d'un vendredi particulièrement venteux, : Beverly était au milieu de ses pensées.
Ils avaient prévus de sortir ce vendredi soir. Et Oscar avait déjà imaginé la soirée parfaite et la façon dont elle se déroulerait avec précision.
Mais Oscar n'avait pas compté l'imprévu auquel il devait faire face là tout de suite :
Oscar était malade.
Il se sentait nauséeux, pris de toux, brûlant de fièvre et pire que tout ; Horriblement contrarié.
Ses cheveux bruns collés à son front en sueur, Oscar avait les lèvres plissé et s'observait dans le miroir de la salle de bain. Il ne resemblait à pas grand chose avec son air terriblement pâle et ses yeux superbements dilatés. Sans parler de son visage en nage, dégoulinant, complètement abruti. Il avait l'impression de voir un zombie de left 4 dead, le sang en moins.
Il eut un lourd soupire.
Il fallait se rendre à l'évidence ; Il était malade comme un chien.
Mais Oscar n'était pas résigné. Tout le contraire il était déterminé. Malade ou pas malade il n'annulerait rien du tout. Il tenait absolument à passer un peu de temps avec Beverly. Il ne l'avait pas beaucoup vu ces derniers temps et ça commenceait à le démanger furieusement. Et tant pis pour sa maladie. Une pneumonie valait bien moins qu'une soirée avec Beverly.
Alors avec ses mains tremblantes et sa poitrine secouée par les caprices de ses poumons souffrants, Oscar s'était préparé. Si son apparence demeurait au final vraiment très loin d'être satisfaisante il dut s'en contenter.
Et le pas mécanique il avait trainé sa carcasse malade jusque devant la porte de chez Beverly. Il avait frappé trois fois, avec son coeur qui tambourinait comme pas possible et ses yeux qui y voyaient triple. Et ça ce n'était pas du au fait que voir Bev' le rendait atrocement et indéniablement nerveux.
Mais ça avait tout à voir au fait, qu'il était, vraiment, malade comme un chien.
Mais Beverly demeurait sa priorité numéro un, et au diable la santé ; Si c'était le prix à payer Oscar s'en fichait complètement. Il avait tant besoin d'un bout de Beverly, là tout de suite.


( AVEC UN CODAGE BIEN AUSSI. ) ( la flm de nos jours haha. )
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Beverly R. Waverly
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Beverly R. Waverly

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MessageSujet: Re: I'VE LOVED YOU FOR A THOUSAND YEARS. I'LL LOVE YOU FOR A THOUSAND MORE. -- BOSCAR.   I'VE LOVED YOU FOR A THOUSAND YEARS. I'LL LOVE YOU FOR A THOUSAND MORE. -- BOSCAR. Icon_minitimeDim 25 Aoû - 10:18

i've loved you for a thousand years. i'll love you for a thousand more — ft. oscar
celui ou celle qui fera battre notre coeur plus grand



Aujourd'hui j'ai un rendez-vous. C'est Oscar, il m'a envoyé un message hier ou avant-hier ou avant-avant-hier et il a dit qu'il voulait me voir alors j'ai dis que je voulais voir le nouveau film avec la fille qui va mourir et le garçon qui la sauve alors il a répondu qu'il viendrait me chercher. Avec Sandy on a regardé dans mon armoire pour voir ce que je porterai et ça a été difficile parce que j'avais beaucoup de vêtements mais aucun qu'on arrivait à mettre les uns avec les autres. Du coup j'ai pris une robe à Sandy dans son armoire à elle. Je me suis lavée les cheveux et je les ai séché bien comme il faut et je les ai lissés pour pas qu'il y ait des mèches qui rebiquent et qui soient moches. J'ai mis du mascara parce que mes cils paraissent tout petits sinon et ça me rend triste. Je me suis mis du vernis rose et Sandy a fait la main droite parce qu'elle disait que ça se faisait pas de demander à Oscar alors que j'allais sortir avec lui après. On a feuilleté un magazine et on a cherché sur Google les phrases à sortir impérativement avec un garçon. J'ai fais une liste et je l'ai mise dans mon sac, avec mon gloss et mon portable. Et j'étais prête à ce moment là. Sincèrement j'étais vraiment prête, j'étais même hyper en avance. Je me trouvais toujours aussi moche que d'habitude avec mes grosses cuisses mais ça passait. Sandy a dit qu'elle avait une course à faire et elle est sortie mais je suis sûre qu'elle est allée chercher Romeo et le mater même si c'est un gros naze ou alors elle est allée parler avec Cassandre pour essayer de comprendre pourquoi elle est bizarre. Je sais pas. Je sais juste qu'une fois qu'elle est partie je me suis retrouvée toute seule et j'avais plus rien à faire alors j'ai allumé la télé et j'ai regardé l'émission qui passe parfois sur les filles pas belles qui veulent devenir des top-modèles et j'aimerais leur dire qu'elles pourront jamais mais je crois que ça marcherait pas à cause de l'écran de la télé vous voyez. Et puis j'ai fais tomber la télécommande et j'ai voulu la ramasser mais elle était coincée sous le canapé alors j'ai tendu la main et quand j'ai enfin réussi à récupérer la télécommande j'ai vu. La catastrophe. Sérieux j'ai juste eu envie de pleurer. Et en plus j'ai entendu toquer à la porte à ce moment là et ça peut pas être Sandy parce qu'elle toque jamais avant d'entrer donc c'est forcément Oscar.

Je suis toujours dans le canapé et je sais pas quoi faire. Ça fait bien cinq minutes que ça a toqué. Je suis pas montrable. Mais je veux pas qu'Oscar pense que je l'ai ignoré alors que je me suis préparée toute la journée ce serait trop triste. Alors je me lève et je me sens trembler et j'ai une boule énorme dans la gorge et je me traîne jusqu'à la porte pour ouvrir. Il est là. Il a attendu. Il a ses cheveux noirs dans les yeux et il a l'air tellement rassurant et je peux pas m'en empêcher, je m'écroule dans ses bras. Quand je suis triste et que je vois quelqu'un, je suis obligée de pleurer.
C'est psychologique ou physique ou mathématique je sais plus quoi.

« Oscaaaar c'est horrible je pourrais jamais sortir je me suis cassé un ongle ! Je suis défigurée à viiiiiiie ! »

Ou peut-être alphabétique. Aucune idée. En tout cas Oscar il sent bon.
Et moi je suis tellement malheureuse que j'ai l'impression que c'est la fin de l'existence de la Terre.
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Oscar Reems
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Oscar Reems

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MessageSujet: Re: I'VE LOVED YOU FOR A THOUSAND YEARS. I'LL LOVE YOU FOR A THOUSAND MORE. -- BOSCAR.   I'VE LOVED YOU FOR A THOUSAND YEARS. I'LL LOVE YOU FOR A THOUSAND MORE. -- BOSCAR. Icon_minitimeDim 6 Oct - 4:01

IT'S YOU, IT'S YOU, IT'S YOU, THE ONLY THING I EVER NEEDED.



Lorsque son poing retomba mollement à ses côtés après avoir frappé trois coup sec à la porte de Beverly ; Oscar se sentit défaillir. Un long tressaillement glacé parcourut la longueur de son corps, il se recroquevilla sur lui même ; les tripes comme au bord des lèvres.
Il était affreusmement mal. Il jurerait que si ce n'était pour Beverly, il serait resté dans sa chambre, à vomir les repas de toute une vie et à maudire son système immunitaire.
Mais il pensait trop à Beverly, évidemment. Un peu rêveur, il l'imaginait derrière la porte, finissant tout juste de se maquiller. L'ayant entendu frapper à la porte, son visage aurait alors prit cet air surpris. Et affolée, elle aurait jeté un dernier coup d'oeil au mirroir avec une moue franchement insatisfaite et un peu dépitée avant de sortir en toute hâte. Elle aurait rajusté les plis de sa robe en se dirigeant vers la porte, passé un dernier coup de glosse sur ses lèvres avant de jeter le tube plus loin et elle aurait ouvert la porte nerveuse, les mains derrière le dos, baissant la tête et rougissante, sans savoir quoi dire.
Oscar aurait juré même entendre les pas précipité de Beverly de par dessus les murs. Mais son imagination lui jouait surement des tours, puisqu'il l'attendit encore longtemps Beverly. Et le temps s'étiola élastique, comme une douleur lancinante. Il sentait la sueur froide couler le long de son front, ses paupières vibrer de manière indépendante et sa respiration se faire rauque. À ce moment là, Oscar se serait volontier vautré dans un lit, la tête enfouie dans les oreillers. Mais il fallait tenir encore un tout petit peu, rien que pour voir les boucles blondes de Beverly, rien que pour sentir un peu de son parfum, rien que pour effleurer du revers de la main les courbes si douces de son visage.
Enfin la porte s'ouvrit. Oscar sentit son coeur s'affoler. C'était comme si à l'intérieur, quelqu'un avait lâché dix-milles colombes d'un seul coup ; Et qu'elles s'étaient mises à voler avec une vigueur inouie. En fait, son coeur battait si fort qu'il l'entendait se fraccasser joyeusement contre ses côtes. Et il allait toujours plus vite, toujours plus fort, un vrai crescendo. Il espérait alors que Beverly le sentait, que Beverly l'écoutait. Elle entendait pas vrai hein ? Son coeur qui lui criait tout l'amour possible et imaginable, qui lui jetait à ses pieds toutes les fleurs du monde et toutes les étoiles de l'univers.
Elle l'entendait hein Bev ? Elle entendait comme il l'aimait d'une force incroyable.
Mais quelque chose clochait. Beverly était belle, comme toujours, blonde et bien maquillée ; Cependant il manquait une chose : le sourire qui allait avec. Elle semblait confuse, l'ombre d'une grimace hantait son visage, on aurait dit qu'elle était au bord des larmes. Elle paraissait si fragile. Et quand, d'un pas maladroit, elle franchit la distance qui les séparait et se jeta dans ses bras, il la serra avec vigueur, inquiet.
Oscar n'aimait pas quand Beverly n'allait pas bien - ce qui arrivait relativement souvent - ça le rendait malade - encore plus malade que maintenant - il y avait comme une part de lui qui s'étouffait, une part de lui qu'il ne connaissait pas vraiment. C'était à mi-chemin entre l'inquiétude et la colère, à mi-chemin entre la panique et l'indignation, c'était une pointe minime et infinitésimal tout-à-fait négligeable mais définitvement présente ; C'était comme un moucheron qu'on peut ignorer mais qui à force d'être ignorer fini par agacer tant qu'on ne s'en est pas débarassé.
S'il fallait tout décrire, Oscar avait peur, peur qu'il soit arrivé quelque chose à Bev, peur qu'elle annule tout sur un coup de tête ; Mais elle ne pouvait pas non ? Elle était bien maquillée et sa coiffure était impeccable, elle avait même enfilé une robe. Il en déduisait qu'elle était prête et encore plus que prête, prête d'une minutie perfectionniste, prête tant elle avait prévu cette soirée. Alors qu'est-ce qui n'allait pas Bev ?
L'attention qu'il avait soudainement déversé sur Beverly le rendit encore plus malade. Un flot trop massif de pensées, de deduction logiques et d'hypothèses, lui avait donné le tournis et l'univers sembla basculer de tout les côtés. Le monde était ivre, les murs dansaient la macarena, le sol devenu liquide, tremblait sous un roulis de vague ; Il n'y avait que Beverly comme élément  stable et il s'y raccrochait comme un homme qui se noit, le temps que le vertige passe. Trop de travail ces derniers temps, un manque de sommeil évident et peut-être le mauvais temps, avait envoyé son système immunitaire en vacance au pôle nord et Oscar avait un autre combat ce soir là ; Survivre à l'invasion microbienne.
- Oscaaaaar, c'est horrible, regarde mon ongle il est cassé, c'est horribleeeeeeeeeeeee. Je suis défiguré à vie.
Les mots de Beverly ricochèrent.. Ils parvenaient un à un, détachés et dénués de sens, comme si on lui jetait des outils à la tête un par un, sans qu'il ne sache quoi en faire. Enfin la phrase prit sens et Oscar ne sut quoi faire ; Entre rire ou pleurer. Les deux sentiments avaient éclos en même temps.
À défaut, il choisit de fermer les yeux, et laissa ses lèvres s'étirer en un large sourire. Il aimait trop Beverly surement. Il aimait son état effervescent, l'attachement qu'elle accordait à des choses qu'on pourrait qualifier de vaines, il trouvait ça addictif. Il savait qu'il fallait faire preuve de tact, il savait qu'il fallait être délicat, parce qu'il savait que c'était important aux yeux de Beverly tout ça.
Alors il laissa un petit rire éssouflé et court filer entre ses lèvres archi-sèches tandis que sa main parcourait les cheveux blonds de Beverly, en ayant un air de réconfort. Avec lenteur il approcha sa bouche de son oreille droite et murmura dans un souffle ;
- Ça se défigure les étoiles tu crois ?
Il la serre encore un peu plus, trop content de la sentir enfin et il la tient longtemps prisonnière, jusqu'à ce que son estomac se révolte de nouveau ; Apparemment celui-ci ne voulait plus rester debout. Il n'y aurait peut-être pas de cinéma, il était trop mal et Beverly avait des problèmes d'ongles.
Il écarta doucement le corps de Beverly, fixa ses yeux bleus en réprimant une quinte de toux.
- Je me sens super mal Bev', ça te dirait pas qu'on se contente juste de regarder la télé ? Il doit bien y avoir une emission de télé-réalité super-géniale à regarder..
Il ajouta deux secondes plus tard en souriant.
- Et comme ça on pourra s'occuper de ton ongle...
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Beverly R. Waverly
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MessageSujet: Re: I'VE LOVED YOU FOR A THOUSAND YEARS. I'LL LOVE YOU FOR A THOUSAND MORE. -- BOSCAR.   I'VE LOVED YOU FOR A THOUSAND YEARS. I'LL LOVE YOU FOR A THOUSAND MORE. -- BOSCAR. Icon_minitimeMer 23 Oct - 17:22

i've loved you for a thousand years. i'll love you for a thousand more — ft. oscar
promis juré qu'on la vivra notre putain de belle histoire



Quand je pleure, je pense toujours à trois choses de façon prioritairement prioritaire.
Déjà, je me dis que je suis très triste et que personne ne peut être plus triste que moi parce que LÀ vous savez je suis réellement la fille la plus malheureuse de l'Univers et de l'Infini réunis.
Ensuite, je me dis qu'il faudrait que je me retienne de pleurer, à la réflexion, parce que tout le maquillage que je me suis appliquée à mettre pendant des heures risque de couler et ça c'est vraiment moche; en plus Sandy m'a prêté son propre mascara alors ce serait vraiment bête de le gaspiller vous croyez pas mais il est trop tard et je le sais du coup je pleure encore plus.
Et enfin j'attends la réaction de la personne en face de moi - parce que je ne pleure pas toute seule c'est un peu inutile de pleurer sans avoir personne pour vous consoler non ? -. J'attends. Chacun a une réaction différente vous savez ? C'est très savamment savant. Sandy, quand je suis triste, elle va me chercher un paquet de chips au vinaigre et elle amène toutes ses affaires et elle me laisse les essayer pendant des heures en me disant toujours que je suis belle même si c'est faux. Romeo, toujours, il me tape la tête avec l'air de dire que je suis qu'une grosse débile alors que c'est lui le gros naze et du coup j'arrête de pleurer. Cassandre, elle me fait flipper, alors je pleure pas devant elle. Ou alors juste en cas d'extrême urgence. Genre si j'ai plus de crème hydratante. Ou si mon émission préférée du samedi soir est décommandée. Ou si mes cheveux sont fourchus.

Mais Oscar c'est mon préféré de la vie. Parce qu'il me donne toujours toujours toujours l'impression d'être vraiment préoccupé par mes problèmes. Il réagit pas à chaque fois de la même façon, mais je sais que si je lui dis ce qui va pas il arrivera à me réconforter. Comme une douce chaleur au creux de mon ventre si gros - tellement gros que je rentre à peine dans ma taille 34.
Alors je le laisse faire, je m'abandonne dans ses bras et je lui fais confiance, parce que je sais qu'il m'amènera toujours à bon port. Je sens ses doigts qui caressent mes cheveux et c'est si doux qu'on dirait que ce geste, il a été inventé par lui pour moi. Son souffle me chatouille l'oreille quand il rit. Je le fais rire. Pourtant je sais qu'il ne se moque pas de moi. Parce qu'Oscar, jamais il ne me ferait du mal.

« Ça se défigure les étoiles tu crois ? »

Alors je brille.
Alors mon ongle, je m'en fiche un peu.
Alors je ne pense plus qu'à passer le rester de mes jours dans ses bras, même si Ryan Gosling est plus riche et plus célèbre et même si Sandy c'est ma meilleure amie de la vie, parce qu'à cet instant précis de mon existence qui peut vous paraître bien futile, Oscar est unique.
Et moi je sais que lorsqu'il s'écarte de moi avec son sourire de travers, ça me fait un peu mal au cœur, alors que ça ne me fait ça avec personne d'autre. Personne. Même si Ryan Gosling m'a jamais tenue dans ses bras, c'est clair.

« Je me sens super mal Bev', ça te dirait pas qu'on se contente juste de regarder la télé ? Il doit bien y avoir une emission de télé-réalité super-géniale à regarder.. »

Il ne va pas bien ? J'avais pas remarqué.

« Et comme ça on pourra s'occuper de ton ongle... »

Peut-être que je suis une petite amie indigne. Peut-être que les gens ils diraient ça : Beverly, ce garçon là, il est trop bien pour toi. Et je serais d'accord, je crois. Parce que je comprends toujours pas vous savez, je comprends pas pourquoi Oscar il m'a choisie moi alors qu'il y a tellement de filles plus belles et plus gentilles et plus intelligentes et plus intéressantes. Je comprends pas pourquoi il a voulu sortir avec moi. Moi je sais que j'ai accepté parce que toutes les filles de mon âge sortent avec des garçons et que c'était normal que ça m'arrive. Et puis en plus Oscar il est toujours incroyable avec moi alors j'avais pas de raison de dire non. Mais Oscar. Oscar. Quel intérêt il avait ?
Vous savez, je crois que je l'aime un peu.
Comme dans les films que j'adore et que Sandy aime pas, comme dans les romans que Sandy aime et que moi j'aime pas. Il me comprends tellement bien que ça me fait peur. Limite. Mais c'est une peur qui dérange pas. C'est une peur agréable, toute douce, brillante. Brillante comme l'étoile qu'il a dis que j'étais.

Alors je me dresse un peu sur la pointe des pieds parce que j'ai pas encore mis mes talons alors je reste un peu trop petite; et puis je pose mes lèvres sur les siennes. Et c'est la première fois que je l'embrasse je crois. Enfin c'est la première fois que c'est moi qui l'embrasse et pas l'inverse, vous comprenez ? Des fois, il faut vraiment tout vous expliquer.

Quand je me recule j'ai l'impression qu'il fait froid et il y a cette gamine au bout du couloir qui nous fixe et c'est hyper bizarre alors je le prends par la main et je l'emmène à l'intérieur et je ferme la porte parce que c'est tout ce que j'ai trouvé à faire de plus.

« J'espère que t'as pas la mucoviscidose... »

J'avance vers le canapé où il y a encore les affaires qu'on avait présélectionnées avec Sandy et les vernis de toutes les couleurs et les magazines people et la télé allumée; avant qu'un doute me frappe. Je m’assois au milieu des coussins et je fronce les sourcils en tournant la tête vers Oscar. J'aime bien ses cheveux.

« Ou c'est la mononucléose ? »

Après, promis, on s'occupe de mon ongle qui ressemble à une chips craquée.


Dernière édition par Beverly R. Waverly le Lun 11 Nov - 9:50, édité 2 fois
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Oscar Reems
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MessageSujet: Re: I'VE LOVED YOU FOR A THOUSAND YEARS. I'LL LOVE YOU FOR A THOUSAND MORE. -- BOSCAR.   I'VE LOVED YOU FOR A THOUSAND YEARS. I'LL LOVE YOU FOR A THOUSAND MORE. -- BOSCAR. Icon_minitimeDim 10 Nov - 13:11

I'VE GOT THE SICKNESS AND YOU'VE GOT THE CURE I'VE BEEN LOOKING FOR



Oscar ne savait plus pourquoi.
Oscar ne savait plus pourquoi Beverly était logée en lui, comme une balle en plein coeur. Il n'avait jamais connu ça avant ; L'attente languissante, les regards complices et les sourires inexpliqués.
Avant, il s'était toujours dit que l'amour était inutile. Que dans l'état actuel des choses ç'aurait été plus une perte de temps qu'autre chose. Batifoler n'avait jamais été dans ses priorités. Alors, avant Beverly, il n'avait jamais su ce que c'était, cette chaleur qui courrait sous votre peau, ses frissons qui en parcouraient le dessus. Non, parce que Oscar avait mieux à faire ; Le nez fourré au milieu de ses devoirs, où ses épaules prises dans une partie de football américain. C'était ça sa vie avant ; Les études, le sport, quelques soirées cinéma avec Roméo et c'était à peu près tout.
Puis il y avait eu Beverly. Beverly tombée du ciel. Comme un ange. C'était comme ça qu'il l'avait toujours vu Beverly. Un ange, auréolé de cheveux blonds, aux rires candides et aux humeurs dévastatrices mais par dessus tout, d'une innocence désarmante.
Il aurait pu dire milles choses sur Beverly. Mais les mots c'étaient comme des boites qui n'auraient pas pu contenir tout ce qu'il aurait souhaité exprimer.
Mais si on devait s'attacher à dire quelque chose. Alors, on dirait que Beverly était tout et rien à la fois. Beverly était dans ses joies et dans ses peines, Bevery était dans son regard et dans ses rires. Beverly était son coeur qui tambourinait, la fièvre qui le dévorait.
Alors quand elle se mit sur la pointe des pieds et que ses lèvres posèrent sur les siennes, Oscar eut cette sensation de bonheur volcanique. De la joie embouteillée en une seule seconde, une éruption abrupte de sensations qui finissaient toujours trop vite.
Et une éruption qui lui donnait le tournis. Parce qu'il était malade. Malade et amoureux. Malade d'amour peut-etre. Mais malade quand même.
Alors quand Beverly ouvrit la porte l'invitant à entrer, il se sentit franchement soulagé ; Ses jambes tremblaient un peu sous lui et il se sentait si fébrile qu'il avait l'impression qu'un moindre coup de vent aurait pu l'emporter. Mais il tiendrait bon Oscar, pour Beverly. Il la suivit à travers la pièce, tandis qu'elle se dirigeait vers le canapé, un peu soucieux de son état maladif. Il aurait tout donné pour être aussi frais qu'un gardon.
Mais il faudrait faire avec.
" J'espère que t'as pas la mucovisidose "
La remarque de Beverly le prit un peu au dépourvu. Puis il se mit à pouffer de rire. De ce rire qui vous fracassait les côtes, incontrolable et qui vous pliait en deux. Ce qui évidemment, donna à Oscar une envie profonde et certaine de vomir. À tel point que son rire s'interrompu brusquement, secoué d'un haut-le-coeur.

« Ou c'est la mononucléose ? »

Il se mit à secouer la tête désabusé, un sourire au lèvre tandis qu'il s'asseyait à côté de Beverly en laissant tomber sa tête sur son épaule. C'est pour ça qu'il l'aimait bien Beverly. Parce qu'elle était authentique, parce qu'elle ne faisait pas semblant Beverly. Il n'y avait rien de faux, rien de surfait, rien de superficiel.
Beverly était authentique. Beverly était unique.
Et Beverly était à lui.
Et à chaque fois qu'il pensait à ça son ceur battait fort, fort, fort. Si fort qu'Oscar sentait la pulsation de ses veines à travers son poignet.
Il l'aimait tellement.
Alors il tourna légèrement la tête, pour planter un bisou à la naissance du cou de Beverly, entre son épaule et sa clavicule puis il s'écarte en souriant. Il resta un moment comme ça à l'observer. Parce qu'elle était belle Beverly. Il y avait quelque chose de régulier dans ses traits. Il trouvait ses proportions si justes qu'elle le fascinait. S'il avait été peintre, il aurait fait des tableau de sa beauté. S'il avait été écrivain il en aurait fait un roman. Sans déconner.
Et le pire dans tout ça c'est que Beverly se trouvait moche. Se trouvait grosse. Il n'avait jamais compris pourquoi. Alors il lui disait sans cesse qu'elle était magnifique, Parce qu'il voulait qu'elle le voit elle aussi. Alors il murmura tout bas en souriant.

- Tu es jolie ce soir

Et il demanda ;

- On s'occupe de ton ongle au fait princesse ?


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Beverly R. Waverly
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MessageSujet: Re: I'VE LOVED YOU FOR A THOUSAND YEARS. I'LL LOVE YOU FOR A THOUSAND MORE. -- BOSCAR.   I'VE LOVED YOU FOR A THOUSAND YEARS. I'LL LOVE YOU FOR A THOUSAND MORE. -- BOSCAR. Icon_minitimeSam 28 Déc - 21:00

i've loved you for a thousand years. i'll love you for a thousand more — ft. oscar
you can take my heart forever if you like



Parfois j'ai des doutes comme ça, sur des mots que tout le monde connaît. Y'a des sens qui m'échappent, des lettres qui dérapent, et du coup je comprends plus rien. Au fond vous savez, la mononucléose et la mucoviscidose, c'est un peu pareil. C'est des maladies, avec des aime et des ose. Je vois pas où est le problème à les confondre. Je vois pas pourquoi on pourrait se moquer. Les gens, s'ils rient à ça, c'est qu'ils n'ont vraiment rien compris.
Mais pas Oscar.
Oscar il rigole, mais c'est jamais méchant. Il me regarde toujours d'une façon qui fait que je me sens pas attaquée. Il me regarde toujours avec des yeux plein d'amour ; et ça me fait des papillons dans le ventre. Des papillons de toutes les couleurs. C'est pas comme quand Romeo se marre, ce naze. Lui c'est vraiment le roi des débiles. Lui il comprend rien à rien. Lui il pense que la mononucléose, c'est pas comme la mucoviscidose, et que je suis bête de croire le contraire. C'est lui le bête d'abord, en plus –
il y a des lèvres dans mon cou.

Je jette un regard surpris au garçon à côté de moi. Qui est-ce ? Ah oui, Oscar. Il est beau, Oscar. Qu'est-ce qu'il me trouve, Oscar ? Je suis si petite et grosse. J'ai des cheveux blonds mais ils restent toujours fourchus. Mes doigts ressemblent à des boudins. Ma peau est déjà fripée sur mon coude alors que je suis même pas vieille. Je sais pas ce que je vais devenir. En plus j'ai un ongle cassé. J'ai envie de me cacher derrière un coussin ou un magazine ou sous ma couverture – celle que Sandy m'a offerte pour mon anniversaire – pour ne plus jamais en sortir. Alors que lui il a des yeux noirs immenses et des cheveux bruns bien coiffés. Et quand il sourit. Quand il me sourit. J'ai l'impression d'être aimée.

« Tu es jolie ce soir. »

Et quand il me murmure des mensonges, j'ai l'impression d'y croire.

« On s'occupe de ton ongle au fait princesse ? »

Je ne comprends pas tout de suite la question ; vous savez, toujours cette histoire de sens qui m'échappe. Et puis les mots se mettent dans l'ordre dans ma tête et d'un seul coup tout s'éclaire. Est-ce que vous avez entendu ? Il a dit que j'étais une princesse. Et avant il avait dit que j'étais une étoile. Ce sont des mots tous petits, minuscules, qui tiennent en deux syllabes ; pourtant ils me rendent plus heureuse que tous les discours de la Terre. Ils me rendent plus heureuse que ces phrases à rallonge que je n'arrive pas à attraper. C'est le pouvoir d'Oscar, je crois. Son don à lui. Il me fait voyager dans une autre dimension ; une dimension où il n'y a que moi et mes problèmes et mes histoires et le reste on s'en fiche parce que dans cette dimension il n'y a que moi qui importe. Dans cette dimension ça me dérange pas le regard des autres parce que les autres ne sont pas là. Il n'y a que moi. Que moi. Et Oscar qui m'écoute et m'encourage et accepte tout ce que je demande. Même de s'occuper de mon ongle alors que c'est un garçon et que les garçons normalement c'est naze et ça ne pense qu'à se salir et à regarder le football en mangeant de la pizza.

« Moi je veux bien mais... »

Je ne suis pas sûre de ce que je crois alors je vérifie, je regarde à droite et à gauche, je me penche même pour voir sous le canapé mais y'a rien ; juste des moutons de poussière qui se font la guerre. Je plisse les yeux jusqu'à mon lit un peu en désordre, avec mes draps roses en vrac, mais non vraiment, aucune trace de la pièce à conviction. Alors je regarde Oscar avec le plus grand sérieux et je lui parle avec précaution, tout doucement ; parce que je ne veux pas le vexer ni le gêner.

« Mais en fait je crois que t'es assis sur la lime à ongles et je suis pas sûre que ce soit trop hygiénique de s'en servir après. J'ai lu des trucs louches là-dessus dans Oops!. »

Comme l'histoire de cette fille qui avait utilisé sa lime après l'avoir trempée dans du coca périmé et qui avait fini par se faire couper le doigt à cause de l'acide je sais plus quoi. C'est horrible non ? Je sais pas ce que je ferais si on devait me couper un doigt, peut-être que je me suiciderai parce que perdre un doigt c'est un peu comme perdre un œil genre ça te défigure à vie et après tu peux plus sortir dans la rue normalement et les gens te pointent du doigt en rigolant parce que t'es moche. Ou alors je pleurerais toutes les larmes de mon corps parce que je crois pas être assez courageuse pour me tuer. En plus pour se couper les veines faut utiliser une lime à ongles et comme je serais traumatisée à cause de mon doigt sûrement que je pourrais pas.

« Je sais pas comment on peut faire... Oh et toi aussi tu es joli. Mais t'es toujours joli alors tu dois déjà savoir. »

Et je souris même si je panique un peu à cause de mon ongle.
Je me demande si Oscar m'aimerait toujours avec un doigt en moins.
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Oscar Reems
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MessageSujet: Re: I'VE LOVED YOU FOR A THOUSAND YEARS. I'LL LOVE YOU FOR A THOUSAND MORE. -- BOSCAR.   I'VE LOVED YOU FOR A THOUSAND YEARS. I'LL LOVE YOU FOR A THOUSAND MORE. -- BOSCAR. Icon_minitimeLun 14 Avr - 10:22

UP TO MIDNIGHT, I'LL SPEND ALL MY HOURS WITH YOU

La question resta suspendue, logée dans le creux des yeux parfaitement bleus de Beverly. Oscar qui s’était redressé, l’observait avec un sourire faible et malade, le regard fiévreux, accroché au moindre des mouvements de Beverly. Mais il n’y en eu aucun. Le moment était devenu perfection. Assise à côté de lui, elle s’était figée les lèvres roses formant un petit o parfait. Une lueur imperceptible d’incompréhension la traversa avant que tout n’eut l’air de ne s’assembler finalement. Mais le temps de réflexion nécessaire, lui avait donné l’air figé d’un poster de Marylin Monroe, sex-symbol immuable et incontournable depuis des générations déjà.

« Moi je veux bien mais... »

Elle articula un semblant de réponse incertaine du bout de sa langue branlante avant de froncer des sourcils, incertaine de la suite des choses Oscar devina. Il l’avait déjà vu trop de fois faire cette expression pour en deviner la cause, l’origine et l’aboutissement. Alors il attendit patiemment, le même sourire faiblard, que Beverly déroulât sa réponse le plus vite possible.
Elle avait commencé à regarder à droite puis à gauche, de manière rapide et successive, son cou comme celui d’un oiseau. Elle avait l’air de vouloir se rassurer, de chercher des éléments tangibles à la réponse qu’elle était sur le point d’achever.
Finalement, elle pinça les lèvres un instant, avant d’expliquer.

« Mais en fait je crois que t'es assis sur la lime à ongles et je suis pas sûre que ce soit trop hygiénique de s'en servir après. J'ai lu des trucs louches là-dessus dans Oops!. »

« Je sais pas comment on peut faire... Oh et toi aussi tu es joli. Mais t'es toujours joli alors tu dois déjà savoir. »


Il plissa des yeux un instant, mais aucune réaction immédiate ne le fit rire où même sourire. Il avait déjà l’habitude de la plupart des attitudes loufoques de Beverly, même si certaines l’étonnaient encore. Il ne les trouvait cependant jamais ridicule où débile. Au contraire, il y avait quelque chose de si innocent, de si naturel, qu’il sentait l’affection la plus naturelle au monde, lorsqu’elle tenait des propos comme celui-ci. Cela contrastait tellement avec son monde plein de rigueur organisée de manière méticuleuse. La posture, les idées et les mots de Beverly, forgeaient le cocon dans lequel il aurait voulu s’abriter toute sa vie. Il y avait comme tout un tas d’étoiles et de merveilles dans son univers éthéré.
C’était sans doute pour ça qu’il adorait passer du temps avec Beverly.
Il plissa à nouveau des yeux, mais de toute évidence, Oscar ne s’était pas assis sur la lime à ongle de Beverly. Ce qui signifiait qu’elle se trouvait sans aucun doute sur la table de chevet de Beverly. Sa lime à ongle était toujours sur sa table de chevet. Il imaginait que c’était doute par habitude.
Alors il répondit du bout des lèvres, entre deux haut-le-cœur très brefs :

- Elle est sur ta table de chevet, chou.

Il eut un tout petit sourire tendre en coin, tandis qu’il se releva en s’appuyant sur ses paumes. En deux trois pas il eut franchi la distance, s’empara de l’objet convoité et regagna sa place. Il se laissa tomber de manière lente et savamment travaillée, ni trop lourde, ni trop mécanique, juste assez décontracté pour ne pas montrer qu’il était sur le point de flancher niveau santé.
La lime à ongle agrippé dans sa main gauche, il tapota brièvement le sol de l’autre main avant de tendre celle-ci vers Beverly avec un regard et un air faussement autoritaire ;

- Ton ongle jeune demoiselle. Super-Oscar prend la situation en main.

Et comme il était d'usage de parler de potin avec Beverly, Oscar pensa rapidement à la liste de choses qui l'intriguait encore et en ressortit une l'air de tout l'air de rien, un petit sourire aux lèvres.

- Dis, je sais pas si je te l'ai dit, mais y a cette fille en classe Aerial qui a eu des meilleures résultats que moi aux derniers exams. Ça craint, tu sais qui c'est ?

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Beverly R. Waverly
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MessageSujet: Re: I'VE LOVED YOU FOR A THOUSAND YEARS. I'LL LOVE YOU FOR A THOUSAND MORE. -- BOSCAR.   I'VE LOVED YOU FOR A THOUSAND YEARS. I'LL LOVE YOU FOR A THOUSAND MORE. -- BOSCAR. Icon_minitimeMar 24 Juin - 19:44

i've loved you for a thousand years. i'll love you for a thousand more — ft. oscar
stay forever and ever and ever and ever



Peut-être que lorsqu'on ferme la porte de sa chambre, tout le reste du monde disparaît. Je me pose souvent la question vous savez. Et même, quand on ferme les yeux, la Terre elle s'arrête de tourner ou pas ? A partir du moment où je suis pas là pour voir les choses, j'ai toujours l'impression qu'en fait ça existe pas. C'est comme les informations à la télé. Bon je suis d'accord j'ai pas regardé trop souvent les informations à la télé mais des fois mon papa regardait lui et j'aimais pas genre t'as toujours plein de gens qui sont morts et ça me rend super méga triste même si au bout de cinq minutes je m'en souviens même plus. J'ai oublié que tout plein de gens étaient morts dans des conditions horribles parce qu'en fait c'est comme si c'était pas réellement réel vous voyez ? Des images sur un écran tu te dis toujours qu'au final ça doit juste être un film un peu naze. Et donc là c'est un peu le même principe. Une fois que j'ai quitté quelqu'un des yeux, c'est comme s'il avait été désintégré de la vie du monde. Donc vu qu'il y a que Oscar et que moi dans la chambre, on doit probablement être les derniers êtres humains de la planète.

Des fois je pense et je me fais carrément flipper.

« Elle est sur ta table de chevet, chou. »

Mais bon au pire vous savez c'est pas trop trop grave si on est les derniers êtres humains sur la planète parce que Oscar il est magique il a toujours réponse à tout. Il doit avoir une bonne fée dans la tête qui lui souffle les bonnes réponses. J'aimerais bien en avoir une aussi, peut-être que comme ça je redoublerai pas. Je sais pas trop si j'ai dit à Oscar que j'allais sûrement redoubler, peut-être pas, je sais plus. C'est un peu pourri comme truc à annoncer en fait et j'ai pas envie qu'on me trouve pourrie alors c'est mieux si je le dis pas sûrement.

Oscar quand il se rassoit on dirait une star de cinéma.

« Ton ongle jeune demoiselle. Super-Oscar prend la situation en main. »

C'est un jeu de mots, entre prendre la situation en main et soigner mon ongle de l'hépatite B ?

Il est trop gentil souvent.

Sérieux qu'est-ce que je ferais sans lui ? S'il était pas là. Je serais sûrement genre en train de mourir ou pire en train d'engouffrer un pot entier de Ben & Jerry's chocolat noisette. Je serais depuis longtemps une grosse dame vieille et grosse et super grosse qui regarderait des émissions débiles à la télé genre les trucs de cuisine à partir de six heures de l'aprem et qui te donnent encore plus envie de manger – c'est vraiment affreux ces trucs là. J'aurais des cernes et pas d'anticernes. Je serais foutue.

« Dis, je sais pas si je te l'ai dit, mais y a cette fille en classe Aerial qui a eu des meilleures résultats que moi aux derniers exams. Ça craint, tu sais qui c'est ? »

Ça veut dire que quelqu'un a été plus intelligent que lui ? Mais mon copain c'est le plus intelligent normalement, c'est trop bizarre. Quoique ça me dit quelque chose alors j'ai dû en entendre parler, c'est sûrement cette fille qui ressemble à un balai là. Des fois on l'observe avec Sandy et on se dit toujours qu'il faudrait la sortir un peu plus parce qu'elle a l'air de crever sur place. Y'a plus de couleurs dans mon cahier de maths que sur cette fille toute entière sérieux. Surtout depuis que j'ai commencé à dessiner un champ de fleurs à la dernière page, en vrai c'est trop beau faut trop trop que je le montre à Oscar je suis sûre qu'il va trouver ça trop cool aussi. Peut-être qu'il dessinera une fleur en plus. Je me demande si Oscar aussi trouve que les maths, c'est plus intéressant quand y'a des fleurs autour.

« Ouais mais elle est moche c'est pas important. T'es le meilleur de la vie ils ont dû se tromper dans le classement. Ou alors c'est elle qu'a triché et qui t'a piqué ta copie. J'ai vu ça à la télé y paraît que c'est puni par la loi, on devrait aller enquêter tu crois pas ? »

Si on enquête, je pourrais mettre le trench que j'ai acheté le mois dernier. Toutes les enquêtrices ont des trenchs c'est hyper connu. Et je prendrai mes lunettes Gucci aussi, parce que sinon c'est vraiment pas drôle. Oscar pourra porter un chapeau bizarre pour l'occasion, et on prendra des pistolets à eau ce sera cool. Après on kidnappera la fille qui a probablement triché parce que c'est pas possible autrement et on la séquestrera dans mon dressing jusqu'à ce qu'elle avoue son méfait. Et si elle refuse de capituler, je lui ferai les ongles en orange : ça peut être mortel.
Mon plan est trop parfait je crois, c'est dingue.
Ou alors on est vraiment les deux derniers rescapés de la Terre et dans ce cas là mon plan sert plus à rien et je peux me permettre de changer de sujet.

« Oscar, tu me quittes si je redouble ? »

Histoire de savoir si je commence à manger de Ben & Jerry's dès ce soir ou si je passe à mon cahier de géo, pour mon champ de fleurs là vous savez.
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Oscar Reems
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MessageSujet: Re: I'VE LOVED YOU FOR A THOUSAND YEARS. I'LL LOVE YOU FOR A THOUSAND MORE. -- BOSCAR.   I'VE LOVED YOU FOR A THOUSAND YEARS. I'LL LOVE YOU FOR A THOUSAND MORE. -- BOSCAR. Icon_minitimeMar 10 Jan - 10:11

IT'S YOU, IT'S YOU, IT'S YOU, THE ONLY THING I EVER NEEDED.
Il avait souri gentiment avant de tendre une main vers l’avant. Délicatement, Oscar attrapa la main de Beverly pour s’occuper de son ongle abimé.
La seconde suivante, un air plus sombre étira ses traits.

- C’est la dernière fois que ça arrive de toute manière.

Car Oscar s’en occuperait. Que ce soit de manière conventionnelle ou non ; Il devait y avoir son nom inscrit en noir sur la feuille, figurant à côté d’un petit ‘1’. C’était un impératif que lui imposait son esprit et il n’aurait su comment s’y soustraire. Dans ses plans Oscar n’appréciait jamais les imperfections et encore moins les imprévus. Et il y a bien longtemps déjà, il avait décidé qu’il serait le meilleur étudiant de cette maudite île car s’il fallait régner sur le monde plus tard, il se devait bien de commencer quelque part.
Pensif, il resta silencieux un moment avant de tiquer.
C’était venu de l’intérieur de ses entrailles, pour remonter le long de sa gorge étroite et sortir enfin de sa bouche, en un grand bruit rauque et étouffé. Un souffle chaud s’était échappé de ses narines tandis qu’il avait ri soudainement.
Et cette hilarité soudaine n’avait rien à voir avec cette fièvre dévorante qui refusait de le lâcher, ni l’éprouvante fatigue qui avait rendu son esprit étrangement vaporeux.
Ce plaisir simple et ponctuel avait une signature ; Celle de Beverly.

- Non t’en fais pas Bev.

De Beverly il ne demandait presque rien si ce n’était le fait qu’elle ne change jamais. Il l’aimait ainsi, purement et simplement. Du bout de ses cheveux blonds jusqu’au rose étalé sur ses ongles parfaitement limées, Oscar n’aurait rien eu à redire d’elle tant qu’ainsi elle était heureuse.
Il voulait également, contribuer à cet état ; Qu’à chaque seconde, chaque minute et chaque heure de sa vie ; Beverly soit comblée de joie. Et Oscar l’avait fermement ancré dans ses plans de vie, bien décidé à lui bâtir le futur qu’elle désirait.
Alors Beverly pouvait venir et vaquer dans son monde au gré de ses envies. Peu importe. Oscar n’imposerait jamais rien à Beverly tant que son âme resterait sienne.

- Bien sûr que non ! Dis pas des trucs comme ça tu sais bien que je m’en fiche.

Il lui offrit un grand sourire affectueux avant qu’une toux violente qui dura quelques secondes ne vienne le secouer.

- Et d’ailleurs en vrai c’est pas grave tu peux arrêter d’aller en cours dès maintenant si tu en as marre. T’auras pas besoin d’avoir de métier plus tard parce que moi je serais riche donc je pourrais t’offrir tout ce que tu veux.

Oscar lui avait fait cette confidence avec un air de certitude absolu. Il avait cette assurance naturelle et les convictions immuables qu’il ferait aboutir le moindre de ses projets. Et ça se voyait dans son regard volontaire, dans son sourire déterminé et sérieux alors qu’il avait balancé tout ça comme s’il s’agissait d’une évidence.
Parce que dans sa tête ça l’était.
Oscar caressa avec un air absent le dos de la main de Beverly puis laissa sa tête échouer contre son épaule. Il ferma les yeux, comme pour mieux profiter de son contact.

- Tu préféres Los Angeles ou New York City pour plus tard ?

Ou peu importe la ville en fait ; Il la lui offrirait. Et si elle n’existait pas ; Oscar la lui bâtirait car il était ainsi fait. Il décidait des choses sans qu’on ne sache vraiment pourquoi et une fois que c’était fait, il ne savait plus les lâcher jusqu’à tant qu’elle se réalise.
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