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 youth never dies ; adam

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AuteurMessage
Adam Richmond
Aerial
Adam Richmond

Messages : 49
Date d'inscription : 17/09/2012
Âge du personnage : 18
Section : Aerial
Classe : H

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MessageSujet: youth never dies ; adam   youth never dies ; adam Icon_minitimeDim 7 Oct - 12:38


ON YOUR MARKS
youth never dies ; adam Tarti12
Nom, prénom(s) : Richmond Adam.
Date de naissance : 4 Février.
Âge : Dix-huit ans.
Nationalité : Américain, puis plus particulièrement Californien, il insiste.
Section : Aerial.
Classe : H.
Don : Copie de pouvoir ; Temporaire.



Six.o.o.two.twenty.two.
Taille : Un mètre quatre-vingt six.
Poids : Soixante-dix kilos
Couleur des yeux : Verts, ceux de June.
Couleur des cheveux : Châtains clairs.
Signe distinctif : Adam a les traits d'une régularité étonnante.



And the line goes clear.
Adam est un cliché ambulant ; On pourrait lui coller beaucoup d'étiquettes sans même le connaître. À première vu ; Insouciant, insolent, désinvolte, socialement adapté, typiquement adolescent, typiquement Américain. Il est dans son apparence et dans sa façon d'être un pur produit de consommation, un gosse un peu trop gâté, trop pourri par papa et maman. De loin, ça se voit qu'il pète plus haut que son cul et il se pâme comme un coq sans rien cacher, en souriant. Et il y a quelque chose d'énervant dans ce sourire omniprésent sur son visage. Un acquis, une certitude quelque chose qui appartient à un passé trop révolu pour qu'on comprenne vraiment. Et Adam on pourrait facilement le détester s'il n'était pas aussi sympathique. S'il n'y avait pas ses rires légers et impromptus, ses jeux de mots tous plus bancals l'un que l'autre et cette façon qu'il avait de s'identifier à vous. Parce qu'Adam avait toujours quelque chose en commun avec vous. Que ce soit physique ou mental, il se débrouillait toujours pour trouver un quelque chose qui le liait avec vous.
Adam on pourrait le lâcher en Afrique ou en Asie ça ne changerait rien au final. Il se débrouillerait, s'adapterait ; Il était malléable comme garçon et ressentait ce désir de plaire et de complaire. Ce désir irrépressible d'être accepté, d'être approuvé, de ne pas être rejeté par peur de l'isolement. Car au milieu de ses frasques et derrière le mur de ses sourires, il y avait chez Adam cette peur risible du vide, de la solitude. Cette peur sans nom du futur et du temps qui s'écoule. Parce que bordel non, Adam était cette indécision douloureuse et adolescente ; ce manque flagrant de responsabilité qui le faisait disparaître en un battement de cil. Cette peur de tout assumer totalement parce qu'on ne pouvait plus se cacher derrière des convictions enfantines. Alors au final, on pratiquait la fuite en avant. La décision facile, celle où l'on ne regretterait rien, où l'on saisirait tout à bras le corps. L'option sûrement la plus poétique, la sortie la plus épique, celle des fatalistes et des idéalistes. On se disait que c'était la meilleure. Pas de regrets, on ne s'est pas arrêté, on a vécu à fond, à 100km/h, on a traversé la vie comme une tempête, comme un orage. Et donc Adam était une jolie pelleté de connerie qui s'enchaînait sans s'arrêter. Il était les nuits sans fins qui s'amalgamaient qui creuser des cernes sous ses yeux, jusqu'à l'en rendre malade.
Mais Adam était aussi cette fierté indomptable. Ce regard fier et hautain, ce sourire narquois qui vous toisait nonchalant. Adam était le seul à même à s'apitoyer sur son sort, au fond, il n'avait besoin de personnes d'autre. Orgueilleux ou trop indépendant, attaché à ce goût de liberté il n'aimait pas prétendre alors quand ça allait mal, il se contentait très simplement d'envoyer bouler le monde sans ménagement tout en fronçant les sourcils.
Adam est aussi cette jeunesse inégale, cette jeunesse mesquine qui exclue sans remords ni regrets. Dans ces propos, il y aussi le poison de l'indifférence de la moquerie qui s'abat gratuitement aux plus grandes heures de l'ennui ou simplement par mauvaise impression. Au fond il ne s'en cache pas, ne s'en vante pas non plus, se contente d'hausser les sourcils quand on le traite de bâtard et tout doucement de soupirer.
Adam est lucide, la vie est injuste il n'y voit rien de concret rien de sérieux. Alors il a juste décidé d'être futile.

Une saison : L'automne
Un animal : C'est moche, ça pue, ça bave. Adam ne s'imagine pas en animal.
Une couleur : Gris/Blanc.
Un endroit : Entre tes cuisses. Partout, vraiment.




Six.o.o.two.twenty.two.

Mon enfance se résume à quelques verbes successifs qui s'enchaînent sans grand lien logique.
Rêver ; de dragons et de princesses. Jouer ; à un peu n'importe quoi. Manger ; Des frites et du poisson. Dormir ; un peu n'importe quand.
C'était le temps de l'insouciance et des espoirs enfantins auxquels on croit dur comme fer. On serait astronaute, vétérinaire, pompier ou policier, voir carrément les rois du monde ou Miss univers. Au fond, il n'y avait pas encore la réalité pour faire face à notre imagination.
J'aime penser que cette époque était un temps hors du temps. Et que ce temps un jour, finissait par nous rejeter. J'ai l'intime conviction que ce n'est pas nous qui quittions l'enfance. Mais que c'était plutôt elle qui nous quittait.
Quand je regarde les photos de classes entassées au fond d'un tiroir poussiéreux, je m'observe assis en milieu de premier rang. J'ai l'air d'un enfant sage et alors il me vient la prétention de croire que j'avais été un bon gamin. Celui un peu timide qui parle peu et se contente de rester dans son coin sans embêter personne. Mais j'étais d'avantage l'enfant roi, capricieux, hautain, snob, voir égoïste. Mon statut d'enfant à priori unique et prématuré m'ayant toujours conféré l'indulgence et de multiples faveurs de la part de mes parents, j'étais devenu au final, un enfant gâté. La teigne capricieuse qui reniflait avec dédain au refus le plus minime d'un tierce parti.
Ma pré-adolescence fut la saison de mon repentir. Du statut d'insupportable, je suis passé à celui d'indispensable. Je n'étais plus celui qui les poings serrés, détestaient ces gosses à la peau noire ni celui qui appréhendaient les juifs comme la peste. J'avais quitté mon manteau de roi tyrannique pour l'armure d'un chevalier, défenseur de la veuve et de l'orphelin. J'imputerai à ce changement, la naissance de mes deux petites soeurs ainsi que l'attitude de ma mère qui au fur et à mesure avait changé. Auparavant radieuse, ma mère était devenue indifférente. Ses sourires étaient devenues rarissimes et je savais bien que quelque chose ne tournait pas rond. Je n'avais jamais su quoi à l'époque mais maintenant je sais. C'était le temps, tout simplement le temps qui avait égrené l'amour de mes parents. Ma mère au fond n'avait pas changé, elle était redevenue comme avant. Son sourire n'était plus qu'un doux mépris. De loin elle vous observait et tentait de vous imiter. Elle était le mouton noire au milieu des moutons blancs et elle me paraissait étrangère à moi, son propre fils. J'avais alors prit conscience qu'il y avait dans ce monde, quelque chose de bien plus grand que ma pauvre petite conscience. Mais ces choses me dépassaient complètement. Alors au final, je n'en avais rien à faire.

___________________________________

Un jour elle a frappée à ma porte. Je ne sais plus quand mais elle était là, souriante, prometteuse et sans limites. Elle nous offrait un univers complètement nouveau et vaste, un nouveau terrain sur lequel régner. C'était l'adolescence et les premiers coeurs qu'on chavire. L'adolescence et ses premiers boutons. L'adolescence cruelle qui excluait et isolait. L'adolescence qui vous faisait planer au dessus de tout ; L'adolescence que je ne me résous toujours pas à quitter.
Mais putain que c'était bien au début. Quand il n'y avait encore rien pour nous atteindre. Qu'on pouvait rester là toisant et méprisant à ne pas en péter une du monde qui nous entoure. Parce que ces choses qui nous foutaient la frousse avant, elles avaient disparues quand on avait prit conscience de tout ce qu'on pouvait faire. Il n'y avait plus de karma, plus de dieu ni de père fouettard, il y avait juste la liberté et ses promesses grisantes.
Un jour on arrivait en retard, le lendemain on séchait la journée entière. On traînait en groupe le long des rues et on riait fort juste histoire que les gens nous regardent. Qu'ils nous voient, qu'ils nous sentent exister.
On découvrait aussi le gout de la première cigarette, celle qui nous fait tousser puis cracher. Et après on allait plus loin, il y avait le haschich et les alcools forts dégueulasses, qu'on buvait juste histoire de finir la tête à l'envers. C'était le consensus général lorsqu'il s'agissait de s'amuser. Et ça ne dérangeait personne. Ce qui dérangeait c'était les autres qui allaient un peu trop loin. Drogues dures, injections, ecsta, coke, du tau much, des trucs qu'on ne toucherait pas parce qu'il y avait ce point de non-retour qu'on ne souhaitait pas tous passer.
Enfin l'adolescence c'est aussi cette période où mon père et ma mère me sont devenu étranger. Je leurs disais bonjour, bonsoir en rentrant, au diner je ne parlais pas. J'étais comme un automate je ne savais plus comment me comporter avec eux et dès que quelque chose me dérangeait je me braquais. Je me forgeais cette coquille et la vie familiale avait été reléguée aux oubliettes. Pour moi il n'y avait plus que la vie avec les autres, ceux qu'on connait mal ou bien, ceux qui n'auraient en aucun cas la prétention de vous juger. Parce qu'au fond, je crois que la chose qui m'effrayait le plus ç'aurait été le jugement de mon père ou de ma mère. Des mots un peu trop forts, qui vous giclent à la figure comme de l'eau bouillante. Alors je fuyais, vite bien, je ne prenais plus de petit déjeuner, je rentrais tard et à pied.


_________________________________________

Nos rires on en a conservé des fragments sur ces vidéos qu'on filmait en été. On nous voit à Venice Beach faire les bouffons avec nos skateboard et nos panneaux legalize. Le groupe est large, on est quinze à rire si forts que les touristes nous dévisagent. Et je me rappelle alors de ce jeu qui consistait à récupérer les numéros de téléphones des touristes. Et là je me dis que c'est fou, un coeur. En quinze minutes le mien s'était entiché d'une new-yorkaise parfaitement banale. Cette fille n'avait rien de spéciale, mais elle était tombée là au bon moment. En quinze minutes je crois que j'avais eu le temps de tomber amoureux. Et cette euphorie me troublait. Les baisers arrachés, les étreintes à n'en plus finir et les skinny-dip je connaissais déjà. L'amour non et il m'avait frappé avec la force et la grâce un camion de trente-six tonnes. Elle s'appelait Jordan, elle avait mon âge, elle habitait dans mon pays mais à l'autre bout, elle n'aura jamais cédé à mes avances. J'avais prit en trois jours tellement de râteaux que j'aurai pu ouvrir un magasin de jardinage.


________________________________________________________

La gorge sèche, les yeux fiévreux, allô bobo, maman, je suis malade. Je n'avais jamais été aussi malade et ça tombait mal, une semaine après mes dix-sept ans, le jour où l'équipe de La Crosse devait jouer, j'avais attrapé une gastro-entérite et j'étais coincé avec ma mère à la maison. Au repas de midi elle avait ce drôle de regard et elle s'était mise à parler de notes. Ça ne va pas non Adam tu sais. Il faudrait que tu fasses des efforts, ce n'est pas si dur que ça. Je n'aimais pas sa voix j'avais prit mon assiette et tout foutu dans le broyeur. Et la bêtise incroyable, de briser les plats disposés dans l'évier. Les éclats étaient dans ma main, ma mère s'était levée horrifiée et l'avait été encore plus quand mes blessures se sont soignées devant ses yeux. Sa bouche avait formé un 'O' parfait et elle avait appelle mon père pour finir par parler d'une île, enfin j'avais pas comprit leurs délire.
J'étais monté dans ma chambre, j'avais trouvé une lettre et puis il y avait eu Esplumoir.
J'avais toujours su que le monde ne tournait pas rond.



WAKEY WAKEY
youth never dies ; adam Bako10
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Qui c'est qui t'as parlé du forum : Rebby, Romane et Nana-choue heheh.
Le principe, t'en penses quoi ? : C'est tout bien, c'est tout mimi heheh. ♥


Dernière édition par Adam Richmond le Dim 25 Nov - 12:44, édité 1 fois
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Jason Marshall
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Jason Marshall

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MessageSujet: Re: youth never dies ; adam   youth never dies ; adam Icon_minitimeDim 7 Oct - 18:12

Ah que bienvenue, hue hue. *^*
T'as oublié l'histoire j'veux savoir d'où il sort ce gosse. D:
M'enfin tout est parfait et puis voilà quoi. Donc je valide. :B

youth never dies ; adam Valide
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Adam Richmond
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Adam Richmond

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MessageSujet: Re: youth never dies ; adam   youth never dies ; adam Icon_minitimeLun 8 Oct - 9:40

ça sort des cuisses de June huehuehue.
mais tkt, je ferai l'histoire quand j'aurai le temps. \ooo\
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MessageSujet: Re: youth never dies ; adam   youth never dies ; adam Icon_minitime

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